I came across this essay by Michel Onfray (La Communauté philosophique, Manifeste pour l ‘université populaire, Galilée, 2004, Traité d‘athéologie, Grasset , 2005) from 2004 issue of Le Monde diplomatique – I think it echoes some of the issues about the status of philosophy and philosophers we’ve continually raised on this blog (for examples, here):
Depuis le lancement de la mode des « nouveaux philosophes » en 1977, l’omniprésence médiatique et éditoriale de penseurs de second acabit a trop souvent favorisé l’assimilation entre bataille des idées et moralisme au service des puissants. Pour autant, faut-il laisser aux penseurs de la domination le terrain des grands médias ? L’expérience d’une université devenue populaire cherche à fonder un pôle de résistance. [The rest of the essay is here.]
Onfray distinguishes (provisionally, it seems) between two traditions of philosophy: existential (as in Greek “living like a philosopher”) and institutional (une logique de cabinets): lignage existentiel, lignage de cabinet.
Les premiers pensent pour un salut individuel et visent une vie transfigurée, au-delà de la vie mutilée de la plupart. Ils sont philosophes vingt-quatre heures sur vingt-quatre et tâchent de faire coïncider leurs pensées et leurs actions. Les seconds réfléchissent pour autrui, les autres, le monde, et ne s’appliquent pas forcément leurs conclusions, fort habiles en revanche à donner des leçons à toute la planète.
The essay discusses a variety of issues related to “new philosophers” but here is a section that drew my attention:
Puis il y eut La Sagesse des modernes [Luc Ferry et André Comte-Sponville, La Sagesse des modernes, Robert Laffont, Paris, 1999], nouveau bréviaire éthique pour les temps postmodernes où l’on pouvait lire qu’une chanson d’Edith Piaf vaut mieux que tout Pierre Boulez, que le sérialisme est une imposture, car on ne peut siffler Répons sous sa douche (sic), que la morale chrétienne mérite un dépoussiérage conceptuel sur la forme, certes, mais surtout pas sur le fond, que le slogan du Front national « Les Français d’abord » n’est pas monstrueux, qu’en termes de bioéthique il est urgent d’attendre et de ne rien faire, le tout arrosé d’un doigt d’Epicure, d’un soupçon de Kant et d’un trait de Spinoza.
“Serialism is an imposture because one cannot whistle Répons in the shower” – this is, of course, a kind of an ironic summary of the problem most “common folks” would have with modern music and its unnaturalness – the ability to whistle a tune or remember a melody or enjoy a theme and its tonal developoment is a criterion of what is and is not “natural” – Onfray’s essay does not, in general, address all these issues, but it has an incredible amount of somewhat nasty words for what one might describe as “false philosophers”:
…il existe des philosophes compagnons de route de ce qui fondamentalement nie la philosophie, des opportunistes, des cyniques, des jeunes loups pressés d’utiliser le monde médiatique pour devenir une figure, un nom susceptible d’être monnayé, puis recyclé sur le marché : pigiste dans un journal aux pages « Idées », responsable du secteur culturel d’un magazine, consultant télévision, potiche dans une émission d’idées diffusée après minuit, directeur de collection, conseiller littéraire, membre d’un jury, lecteur d’une maison d’édition et autres prébendes qui signalent sans coup férir l’ami des pouvoirs.
In any case, I do not know much about Michel Onfray, but this essay, its fresh and exciting style, makes me want to read more…
I like his combative style, (or else my French is less than mediocre, as I once thought). Mikhail, you are certainly one of the “young wolves” Onfray mentions, just kidding, of course!
oh i wish, Shahar, i wish – i’m an old wolf with patches of strange grey hair and tired tired look…
I think you mean tired, tired , crazy look…
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